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Un peu d'histoire

C'est avant le XIème siècle que notre village se situant sur le lieu dit "Pereyrou", nom donné par la présence d'un sol très pierreux ... Pereyrou voulant dire "pierre qui roule". Des fouilles ont révélées sur ce site des restes de constructions. Il a été détruit par les invasions barbares entre le Vème siècle et le 8ème siècle et a été reconstruit à l'emplacement actuel entre le XIème siècle et le XIIème siècle.

Tout laisse à penser que le nom actuel du village "Pereyrol" vient de "Pereyrou" et "Mayme" vient de Maxime qui était le saint patron de la commune avant la révolution. Le "x" de Maxime ayant était mal transcrit ... s'est alors transformé en "Y" ...le "i" de Maxime devenant inutile a lui disparût...


Curiosités :

Manoir de la Pécoulie (XVIème siècle)

Moulin de Chanterasse

Eglise Romane (XIIème siècle) et son clocher fortifié.

Une grande foire à la Citrouille qui a lieu chaque année le 2ème dimanche d'octobre.



Saint Mayme de Pereyrol est le village natal d'Antoine Gadaud (1841-1897), médecin des armées, Conseiller Général, Maire de Périgueux, Sénateur et Ministre de l'agriculture.

Ce fut également le fief de Pierre Grellety, chef des Croquants du Périgord entre 1638 et 1641 (une plaque commémorative à l'angle de la mairie est apposée depuis le 14 Mai 1967)

C'est au hameau "Les Martres" que fut découvert en 1967 un cimetière barbare où sont enfouis les tombeaux Mérovengiens (Vème - VIIIème siècle). Non loin de là, vous pouvez observer une tour de gué qui date de 1800 avec un jolie point de vue sur la campagne alentours.

L'église du village, bâtisse de style roman date du IXème siècle. Elle sera détruite en partie au Xème siècle lors des affrontements barbares. C'est au cours du XIème siècle qu'elle sera reconstruite, particulièrement son clocher de 17 mètres (clocher fortifié).

A l'intérieur outre son retable (construction verticale qui porte des décors sculptés et/ou peints en arrière de la table d'autel d'un édifice religieux) en bois sculpté datant de Louis, se trouve un tableau de 4x3 "Admiration des bergers", don de l'empereur Napoléon.

Sept calvaires autour du Bourg témoignent d'un passé historique chargé.